Wwoof autour du monde

C'est l'histoire d'une journaliste qui va se nettoyer les neurones durant un an en faisant du wwoofing autour du monde.

Pour ceux qui ne connaissent pas, wwoofing: willing workers on organic farms, c'est-à-dire aider des agriculteurs bio et en échange être logé et nourri.

Pourquoi du wwoofing? Parce qu'il combine tout ce que j'aime: la nature, le grand air - ah, les mains dans la terre, finir sa journée crottée - les voyages, les rencontres... Et surtout, je n'avais pas envie de "voyager pour voyager", mais trouver un fil conducteur et apporter ma petite contribution à une autre façon d'envisager notre monde.

Attention! Ce n'est pas un travail journalistique que je fais ici, je ne prétends pas à l'exactitude, mais au partage de ce que je vis. Pour le plaisir, simplement...

vendredi 3 juillet 2015

Ma petite République des fous


Merci encore une fois à Diana, la wwoofeuse qui m’a donné envie d’aller chez Lucie. C’est grâce à elle que j’ai ce très beau titre pour mon article.  La ferme RDF, la République des fous, c’est ainsi qu’elle l’a appelée, et, je ne sais pas pourquoi, mais je trouve que cela lui va très bien…. Officiellement, RDF est l’ancien nom de la ferme quand Lucie l’a rachetée (Roi des forêts) et elle l’a transformé en Rêve de ferme. Mais je préfèrerai toujours ma petite République des fous...

En voici quelques uns de ses citoyens à quatre pattes (ceux à deux pattes, vous les avez vus sur des photos dans mes précédents articles).
Voici donc, Maia, l’adorable ; arrivée à la ferme quelques jours avant moi, elle s’y est tellement bien  adaptée qu’on dirait qu’elle était faite pour le lieu. Elle a un regard étonnement expressif, c'est un régal! Pollux, le vieux perclus de rhumatismes. Ici, vous le voyez dans sa position préférée : pattes en l’air pour qu’on le gratouille sur le ventre. Plus vous lui ferez de câlins, plus il sera heureux. Je me rends compte que je n’ai pas pris Shaggy en photo ; mais la vieille border collier n’aime rien tant que d’avoir la paix pour passer ses vieux jours.


Côté matous, Margaux est notre moteur diesel de service. Démarrage instantané, même pas besoin de starter : on la touche, pouf ! elle ronronne. Son fils, c’est Popeye le bien nommé : à quelques mois, il a voulu s’approcher de Pollux (ou de Shaggy ? Je ne sais plus) qui mangeait. Le chien lui a donné un méchant coup de gueule qui lui a fait sauter un œil de son orbite. L’œil a pu être remis en place, mais Popeye ne voit que d’un œil. Cet incident n’a eu aucune influence sur son caractère, c’est une vraie peluche.


Maman et fiston.

Meow aurait du s’appeler Dracula. Quand il lève la tête, ses canines dépassent, ce qui lui donne l’air d’un vampire. Hélas, je n’ai pas réussi à la photographier ainsi, ou à peine.
Enfin Timine. Très discrète, mais elle a le poil le plus doux que j’ai jamais vu,  une pelisse en lapin. Et quand on commence à la caresser, elle vous prend la main avec sa patte pour qu’on continue. 




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La piscine, feuilleton à rebondissements


La République des fous, cela a aussi été le feuilleton  vidage de la piscine après son hibernation hivernale : le siphon ne voulait pas marcher, on a donc testé différents moyens de remplacement pour la vidanger, et finalement rien n’a valu la vidange manuelle. A cinq, cela a été une belle partie de rigolade, tout en étant efficace ! 



Et après le vidage, il y a eu le nettoyage…





Mais voilà, même les plus beaux moments ont une fin… En ce jeudi 2 juillet, j’ai dû laisser ma petite République des fous pour reprendre le chemin de mon tour du monde. Une dernière rangée de patates à planter, un dernier coup de désherbage dans le champ d’ail, une dernière tournée à l’hôpital des poulets, et j’ai embarqué en covoiturage jusqu’à Ottawa avec Junias, un semi-pro de football (notre football, ici appelé soccer, pas le  foot américain), étape vers ma deuxième ferme, Deer lake Lodge, à South River dans l’Ontario. Une nouvelle histoire qui commence….


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