La vie
à Deer lake lodge, c'est quoi? Quelques petits instantannés:
Carmen, une amie maréchal-ferrant – elle a appris le métier
en wwoofant durant deux ans dans une ferme des environs avec son copain ;
aujourd’hui mariés ils on leur propre ferme - , vient pour la séance « manucure »
de Flurry et Mighty. Rire de Carmen devant
ses énormes croquenots : « Ils ont sauvé mes pieds un sacré
nombre de fois ! Un cheval qui vous marche sur les pieds par inadvertance,
ça se sent… »
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Limage des sabots pour Flurry |
Les soins aux chevaux faits, nous partons toutes les trois,
Megan, Carmen et moi, cueillir les têtes d’ail. Je ne connaissais pas du tout :
lorsqu’elles s’enroulent autour d’elles-mêmes, il faut les couper pour que la
plante donne ensuite toutes ses forces au bulbe. La nature est bien faite :
avec les têtes d’ail, on fait du pesto, et hier soir Megan a testé les têtes d’ail
entières pour les cuire avec un travers de porc. Les têtes d’ail se
rapprochaient de haricots verts, en plus fin. Je précise : Megan est une
cuisinière hors pair. Son granola maison – flocons d’avoine, miel, noix de
cajou, graines de courges, le tout grillé au four – est un délice…
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La cueillette des têtes d'ail... |
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Le meilleur moyen pour les transporter: en bracelet. |
La vie à Deer lake lodge, c’est aussi la vie de famille, les
jeux avec Sam…
Ou encore Bruce le berger allemand qui joue avec les chevaux, surtout Mighty, le plus jeune des deux.
Qui dit chevaux dit foin. Nous avons aussi stocké le foin, d’abord
dans la grange de Jon et Megan, puis dans celle de Dale, la mère de Megan (elle
a trois chevaux). Je me suis régalée… L’odeur du foin – une des plus belles que
je connaisse - , les gros gants de cuir pour transporter les balles de foin, l’effort,
les discussions et les rires en même temps… Souvenirs d’enfance de vacances
dans la Creuse…
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Déménagement du foin dans la grange de Jon et Megan, en prévision de sa location pour des mariages. |
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Travail en famille... |
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La grange de Dale, magnifique elle aussi. |
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C'est moi!! |
Cela n’étonnera pas ceux qui me connaissent de savoir que j’étais
excitée comme une puce à l’idée de pouvoir dépenser mon énergie ainsi. L’urbaine
– ou presque – qui découvre les joies de la ferme, c’est un grand classique, n’est-ce
pas ? Après « Martine à la plage », voici « Françoise à la
ferme »… Certes, s’il fallait que je fasse cela tous les jours de toute ma
vie, cela me ferait sans doute moins rire, mais pour le moment, profitons de
joies de la vie à la ferme !
Françoise la fermière !! on le savait ! C'est sympa de te voir en photo :) allez...au boulot !
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