Wwoof autour du monde

C'est l'histoire d'une journaliste qui va se nettoyer les neurones durant un an en faisant du wwoofing autour du monde.

Pour ceux qui ne connaissent pas, wwoofing: willing workers on organic farms, c'est-à-dire aider des agriculteurs bio et en échange être logé et nourri.

Pourquoi du wwoofing? Parce qu'il combine tout ce que j'aime: la nature, le grand air - ah, les mains dans la terre, finir sa journée crottée - les voyages, les rencontres... Et surtout, je n'avais pas envie de "voyager pour voyager", mais trouver un fil conducteur et apporter ma petite contribution à une autre façon d'envisager notre monde.

Attention! Ce n'est pas un travail journalistique que je fais ici, je ne prétends pas à l'exactitude, mais au partage de ce que je vis. Pour le plaisir, simplement...

lundi 20 juillet 2015

Canoë chez les Algonquins




Au même titre qu’on pourrait dire des Suisses qu’ils naissent tous avec des skis aux pieds, on peut dire des habitants de l’Ontario (tout comme d’une bonne partie du Canada, d’ailleurs) qu’ils sont nés avec un canoë et une pagaie à la main.  Les lacs et rivières sont partout, de toutes les tailles possibles. Avec Megan (et Bruce le berger allemand, grand adepte de ces sorties), nous sommes allées faire une randonnée an canoë au parc Algonquin, une petite randonnée puisqu’elle n’était que pour la journée ; les gens partent souvent pour deux ou trois jours et campent.


Photo prise par Megan. Et ceci n'est qu'un tout petit lac à l'échelle de l'Ontario...



Incroyable, un loup qui traverse la rivière devant moi! Zut, non, c'est Bruce...



Huit heures de pagayage aller – retour, et ceci n’était donc qu’une toute petite partie du parc. Jon m’a expliqué qu’on peut randonner en canoë durant deux ans dans le parc sans jamais faire le même parcours…  Le lac, la rivière et ses méandres au milieu de résineux à perte de vue… et les portages lorsque la rivière est infranchissable. Gloups… Surprise, c’est en fait  très facile de porter seule un canoë !  Le plus difficile est de le placer, puis de le reposer à la fin, mais le portage en lui-même est facile : une traverse creusée s’adapte autour des épaules, il suffit de trouver ensuite le bon équilibre pour que le bateau ne penche ni à l’avant ni à l’arrière, et c’est bon ! 



Huit heures fantastiques, entre pagayages, confidences, rires, bronzage sur une magnifique petite ile, et Bruce qui faisait tanguer le canoë  chaque fois qu’il changeait de position ou qu’il reniflait quelque chose sur la berge…  Loin de tout, mais avec tout le confort : le rocher sur l’île où nous avons accosté étant un lieu de bivouac, si l’on a besoin de satisfaire une envie pressante, il suffit de s’enfoncer un peu dans les bois pour trouver des toilettes sèches à ciel ouvert. Vue imprenable pour l’utilisateur…  

Endroit rêvé pour un bivouac.

Les toilettes...

Et la vue depuis les toilettes. Imprenable.


Sur le chemin vers le lac, nous sommes passées non loin d’un ancien camp de prisonniers de guerre allemands de la Seconde Guerre mondiale. Longtemps oublié, il a été « redécouvert » récemment.  un petit pan méconnu de l’histoire s’est ainsi offert à moi…

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