Wwoof autour du monde

C'est l'histoire d'une journaliste qui va se nettoyer les neurones durant un an en faisant du wwoofing autour du monde.

Pour ceux qui ne connaissent pas, wwoofing: willing workers on organic farms, c'est-à-dire aider des agriculteurs bio et en échange être logé et nourri.

Pourquoi du wwoofing? Parce qu'il combine tout ce que j'aime: la nature, le grand air - ah, les mains dans la terre, finir sa journée crottée - les voyages, les rencontres... Et surtout, je n'avais pas envie de "voyager pour voyager", mais trouver un fil conducteur et apporter ma petite contribution à une autre façon d'envisager notre monde.

Attention! Ce n'est pas un travail journalistique que je fais ici, je ne prétends pas à l'exactitude, mais au partage de ce que je vis. Pour le plaisir, simplement...

vendredi 11 décembre 2015

Incroyables kiwis !!

C’est dingue ! Il ne se passe pas un jour sans que des Néo-Zélandais fassent preuve de leur sympathie, leur gentillesse, leur accueil…

Sur l’île de Waiheke, dans la baie d’Auckland, ce sont deux dames qui m’aident spontanément à ramener mon vélo chez le loueur après qu’une jeune fille m’ait renversée sans faire exprès avec son sac à dos ; à Waiheke toujours, c’est un déjanté « Mister 0 » qui se met à me raconter les autres univers et « le pouvoir du rien » ; à l’auberge de jeunesse de Waitomo, c’est Dave, le responsable – ancien tenancier de pub aux clients plutôt costauds, sacré caractère, barbe de marin et accent à couper au couteau – qui fait son possible pour me trouver mon bus pour Rotorua alors que l’heure limite pour la réservation est dépassée, et qui va m’emmener en voiture jusqu’au village pour être sûr que je l’ai. 

Aux parcs géo-thermiques de Rotorua, ce sont les personnes à l’entrée qui rient et discutent avec vous ; à Rotorua, toujours, dans les bains thermaux avec vue sur le lac, ce sont des habitués qui me laissent la meilleure place pour voir la vue ; à Rotorua toujours, c’est le responsable du bus qui me laisse monter au moment où – panique à bord – je me rend compte que je n’ai en fait jamais reçu le mail de confirmation pour le  voyage de nuit que j’ai réservé jusqu’à Wellington ; dans ce même bus, c’est un gars qui, voyant que je me recroqueville de froid, me prête sa couverture et, apprenant que je suis française –« Welcome in New Zealand ! » s’exclame-t-il-, s’amuse ensuite à jouer les guides à l’arrivée à Wellington, pendentif en guise de micro et voix « ladies and gentlemen » de circonstance tandis que sa femme pouffe de rire; à Wellington, c’est ensuite Tony, arrivée sur le même bus, qui me trimballe avec enthousiasme dans la ville sous la pluie, papotant joyeusement tandis que j’essaye de la suivre avec mon gros sac à dos et me conduit jusqu’au musée Te Papa où je vais pouvoir me réchauffer devant un café…

                                                                                                                                  
Les Néo-Zélandais, c’est aussi la confiance : l’agence de location de voiture où l’on m’accueille avec un grand sourire et où on ne me demande aucune caution ni garantie alors que je n’irai récupérer ladite voiture que quelques jours plus tard, en arrivant sur l’île du sud ; c’est l’agence de ce même loueur qui m’indique qu’ils laisseront le bureau ouvert un peu plus tard car mon ferry arrive juste à l’heure où l’agence doit fermer (et tout cela alors que je n’ai encore rien payé !) ; c’est Chloé, une Française, qui n’en revient toujours pas de voir les gérants du Backpackers hostel de Rotorua qui lui ont fait confiance en lui confiant les clef et la gestion de la nuit le jour où elle leur a proposé de travailler pour eux ; c’est le loueur de vélo de Waiheke qui ne me demande ni caution ni numéro de passeport pour le vélo (bref, je pourrais très bien reprendre le ferry avec un VTT qui ne m’aurait coûté que 30 dollars…)…


Etc, etc, etc… Et je crois que la longue liste ne s’arrêtera pas là… 

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