Wwoof autour du monde

C'est l'histoire d'une journaliste qui va se nettoyer les neurones durant un an en faisant du wwoofing autour du monde.

Pour ceux qui ne connaissent pas, wwoofing: willing workers on organic farms, c'est-à-dire aider des agriculteurs bio et en échange être logé et nourri.

Pourquoi du wwoofing? Parce qu'il combine tout ce que j'aime: la nature, le grand air - ah, les mains dans la terre, finir sa journée crottée - les voyages, les rencontres... Et surtout, je n'avais pas envie de "voyager pour voyager", mais trouver un fil conducteur et apporter ma petite contribution à une autre façon d'envisager notre monde.

Attention! Ce n'est pas un travail journalistique que je fais ici, je ne prétends pas à l'exactitude, mais au partage de ce que je vis. Pour le plaisir, simplement...

samedi 19 décembre 2015

Christchurch, une ville en renaissance

Jusqu’en février 2011, peu de gens connaissaient le nom de Christchurch, deuxième plus grande ville de Nouvelle-Zélande. Et puis, le 21 février 2011, le monde entier a découvert les images d’une ville ravagée par un tremblement de terre, causant la mort de 166 personnes et un-tiers des bâtiments du centre-ville détruits ou gravement endommagés, dont la cathédrale.

La cathédrale...

... et la vie sur son parvis


De nombreux bâtiments sont encore inutilisables.



Les habitants ont décidé de surmonter cela avec un sacré dynamisme, et j’ai adoré ma journée passée dans cette ville. Partout des chantiers sont en cours, du street art recouvre les murs qui restent des édifices démolis, les murs qui entourent la cathédrale sont décorés de dessins flashys, des projets émergent çà et là pour remplir les dents creuses avec des événements temporaires, cafés, concerts, expositions, etc… Un centre commercial réalisé avec des containers s’appelle « Re-start » (redémarrer) et fourmille de monde… Bref, ils ont choisi la vie pour tirer le meilleur de cette tragédie.



Re-start, un centre commercial réalisé avec des containers.

Re-start, toujours...

Re-start, encore...

Re-start offr aussi des oasis de paix très appréciés.

Ici se trouvait auparavant un KFC (Kentucky fried chicken).



Un des premiers lieux restaurés a été cette rue des années 30. Les couleurs ont été choisies pour redonner l'espoir aux habitants.

En plein centre de la ville, un vaste espace détruit, dont une partie a été transformée en jardin sauvage.

Les berges de la rivière Avon, en  pleine reconstruction.

Avec certaines rues aux alignements de bâtiments fermés, j’ai parfois eu l’impression de me retrouver à Detroit ; sauf que dans un cas, la ville doit se relever de cinquante ans de ruine et il n’est donc pas toujours facile de voir les choses avec optimisme, dans l’autre il s’agit de surmonter un événement dramatique mais heureusement unique. D’où ce sentiment d’énergie, de croyance en l’avenir que j’ai ressenti. Il est vrai qu’il y avait un magnifique soleil, cela aide !


Oxford au pays des kiwis


J’ai aussi découvert un autre aspect de Christchurch, celui de « la ville la plus britannique de Nouvelle-Zélande ». Dans le splendide jardin botanique, on peut faire du punting sur la rivière Avon (comme Stratford upon Avon) dans la plus pure tradition oxfordienne – les touristes asiatiques adorent ! – les édifices néogothiques du XIXe siècle abondent, des petits ponts de pierre traversent les rivières, on flâne sur Cambridge Terrace ou Oxford Terrace, on prend un thé dans l’ancien presbytère avec ses colombages, oh my dear…







De plus, j’ai pu ici revoir Denise, une ancienne collègue qui a quitté la France pour la Nouvelle-Zélande il y a sept ans ; se retrouver à discuter de l’Alsace à l’autre bout du monde est un moment assez délicieux…

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