Les habitants ont décidé de surmonter cela avec un sacré
dynamisme, et j’ai adoré ma journée passée dans cette ville. Partout des
chantiers sont en cours, du street art recouvre les murs qui restent des
édifices démolis, les murs qui entourent la cathédrale sont décorés de dessins
flashys, des projets émergent çà et là pour remplir les dents creuses avec des
événements temporaires, cafés, concerts, expositions, etc… Un centre commercial
réalisé avec des containers s’appelle « Re-start » (redémarrer) et
fourmille de monde… Bref, ils ont choisi la vie pour tirer le meilleur de cette
tragédie.
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Re-start, un centre commercial réalisé avec des containers. |
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Re-start, toujours... |
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Re-start, encore... |
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Re-start offr aussi des oasis de paix très appréciés. |
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Ici se trouvait auparavant un KFC (Kentucky fried chicken). |
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Un des premiers lieux restaurés a été cette rue des années 30. Les couleurs ont été choisies pour redonner l'espoir aux habitants. |
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En plein centre de la ville, un vaste espace détruit, dont une partie a été transformée en jardin sauvage. |
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Les berges de la rivière Avon, en pleine reconstruction. |
Avec certaines rues aux alignements de bâtiments fermés, j’ai
parfois eu l’impression de me retrouver à Detroit ; sauf que dans un cas,
la ville doit se relever de cinquante ans de ruine et il n’est donc pas
toujours facile de voir les choses avec optimisme, dans l’autre il s’agit de
surmonter un événement dramatique mais heureusement unique. D’où ce sentiment d’énergie,
de croyance en l’avenir que j’ai ressenti. Il est vrai qu’il y avait un magnifique
soleil, cela aide !
Oxford au pays des kiwis
J’ai aussi découvert un autre aspect de Christchurch, celui
de « la ville la plus britannique de Nouvelle-Zélande ». Dans le
splendide jardin botanique, on peut faire du punting sur la rivière Avon (comme Stratford upon Avon) dans la
plus pure tradition oxfordienne – les touristes asiatiques adorent ! – les
édifices néogothiques du XIXe siècle abondent, des petits ponts de pierre traversent
les rivières, on flâne sur Cambridge Terrace ou Oxford Terrace, on prend un thé dans l’ancien presbytère avec ses colombages, oh
my dear…
De plus, j’ai pu ici revoir Denise, une ancienne collègue qui a
quitté la France pour la Nouvelle-Zélande il y a sept ans ; se retrouver à
discuter de l’Alsace à l’autre bout du monde est un moment assez délicieux…
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