Et je m'étais sentie tellement mal à l'aise en arrivant dan s cet hôtel que je n'ai eu qu'une envie, le quitter le plus vite possible pour aller pianoter sur monordi dans un café, en oubliant de laisser dans ma chambre ce dont je n'avais pas besoin....
Cela dit, j'en veux énormément à l'hotel ou j'étais; se situant dans une rue dont j'ai appris ensuite - un peu tard, hein - qu'elle faisait partie des rues dangereuses la nuit, il était de leur devoir de me prévenir. A Managua, mon hotel m'avait donné les infos sur les quartiers ou ne pas aller la nuit; et à Granada, le Boca a Boca m'a indiqué sur un plan les rues à éviter le soir. Je crois que sur Trip Advisor je ne vais pas être très gentille avec eux...
J'aurais du suivre mes intuitions, elles sont souvent vraie: dès mes premières minutes à Granada, je n'ai pas senti la ville; je n'ai pas senti l'hotel non plus mais pour la seule fois dans mon voyage j'avais fait une réservation, je ne pouvais pas reculer. Un sentiment de malaise que je n'avais eu ni à à Leon ni à Matagalpa...
Un malheur partagé
Et Bécassine a pu voir qu'il n'y a pas qu'elle qui a des malheurs. à mon troisième passage (!) au commissariat - du coup, la policière au départ ennuyée par mon histoire samedi m'a saluée comme une vieille copine -, je suis tombée sur un Allemand qui s'était fait tabasser le soir par trois types, et pourtant il était dans une rue éclairée, des gens étaient là ainsi que des vigiles devant des maisons. Mais bon, leur boulot, c'était de garder la maison, hein, pas de sauver les gens en détresse dans la rue, chacun son métier. Surtout si pour ca on risque un coup de poing ou un coup de couteau...
Ce qui est marrant, c'est que lui aussi avait eu un mauvais feeling en arrivant à Granada. Finalement, la ville s'est vengée de notre mauvaise impression.
Heureux que nous sommes...
Et maintenant? Eh bien maintenant c'est la galère pour retrouver un smartphone et un appareil photo; on n'est pas en France ici avec des boutiques achalandées, on passe par des réseaux, l'occase ( et pour les nuls en technologie comme moi, bof); l'appareil photo, eh bien c'est à Managua. Et l'ordi tu oublies, je ne vais pas hériter d'un clavier espagnol! Quant aux cartes de crédit, je devrai aller les chercher à l'ambassade de France, celle-ci m'ayant conseillé de les faire envoyer là-bas.
A El Yunque, devant les conditions de vie et de travail de Francisco, Obel, Javier, Wilmer, Carlos et les autres, j'avais dit combien je sentais que j'avais de la chance d'être francaise. Là aussi je peux me le dire, la désorganisation, c'est rigolo quand on est en loisirs. Quand on est en urgence, ca l'est un peu moins. Appréciez ce que vous avez en France, d'autres aimeraient l'avoir!!!!
C'était la lecon de philosophie de Bécassine...
Courage : c'est reparti de plus belle l'aventure...c'est l'aventure !
RépondreSupprimerPour le 1° hôtel, tu auras tout à fait raison de signaler sur le site qu'il est situé dans une rue dangereuse!! Du coup, tu te sens moins seule dans ton malheur. Au moins, tu n'as pas été tabassée! Isabelle
RépondreSupprimerCa ne m'étonnerait pas beaucoup que l'hôtel en question (ou au moins un des employés) soit de mèche avec les voleurs ! C'est quand même très bizarre qu'ils ne t'aient pas prévenue de la dangerosité de la rue, et comme par hasard tu te fais agressée quand tu as tout ton matos sur toi : c'est louche...
RépondreSupprimerEnfin le plus important comme tu dis c'est que toi tu n'aies rien eu. Continuez à profiter de ton beau périple. Arnaud
"agresser" pas "agressée"
Supprimer"continue" pas "continuez"
Désolé... Arnaud
Je me suis pose la question moi aussi, mais je ne pense pas; une vingtaine de bandes sevissent a granada et ecument les rues hors du centre...
SupprimerJe me suis pose la question moi aussi, mais je ne pense pas; une vingtaine de bandes sevissent a granada et ecument les rues hors du centre...
SupprimerBravo pour ce blog et pour tes sujets dans L'Alsace! Continue à vivre de belles (et pas trop dangereuses) aventures! Bises. Cath Chenciner
RépondreSupprimerMerci merci!!!!
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