Wwoof autour du monde

C'est l'histoire d'une journaliste qui va se nettoyer les neurones durant un an en faisant du wwoofing autour du monde.

Pour ceux qui ne connaissent pas, wwoofing: willing workers on organic farms, c'est-à-dire aider des agriculteurs bio et en échange être logé et nourri.

Pourquoi du wwoofing? Parce qu'il combine tout ce que j'aime: la nature, le grand air - ah, les mains dans la terre, finir sa journée crottée - les voyages, les rencontres... Et surtout, je n'avais pas envie de "voyager pour voyager", mais trouver un fil conducteur et apporter ma petite contribution à une autre façon d'envisager notre monde.

Attention! Ce n'est pas un travail journalistique que je fais ici, je ne prétends pas à l'exactitude, mais au partage de ce que je vis. Pour le plaisir, simplement...

vendredi 4 mars 2016

Nouvel an chinois à Bangkok

Quand on prépare un voyage sur un an, on ne peut pas toujours tout prévoir. J’avais prévu une étape d’une semaine à Bangkok pour faire mes demandes de visas pour la Chine et l’Inde. Sauf que… il y a le Nouvel An chinois. L’ambassade de Chine était fermée pour la semaine… Damned ! Bloquée à Bangkok l’étouffante !

Du coup, j’ai pu profiter du Nouvel An chinois. Chinatown toute de rouge et d'or, des lampions partout, la foule qui met un point d’honneur à porter les vêtements chinois rouge brodés d’or,  les gens qui se pressent pour voir passer la princesse, la fille du roi Bomibol – alors que tout le monde s’attend à la voir dans une voiture, elle passe à pied, tout tranquillement, avec juste quelques gardes du corps -   les rues envahies par les petits étals de cuisine les plus odorants les uns que les autres (j’ai vécu un martyre en humant les fumets alléchants alors que je marchais avec un Allemand et un Canadien végétariens qui cherchaient des plats sans viande, chose totalement impensable pour les Thailandais, et avec lesquels nous avons finalement échoué devant un plat de riz et tofu… mais les deux loustics étaient fort sympathiques au demeurant), les dragons incarnés par des gamins et des adolescents, extraordinaires d’agileté et de de coordination : mi-dragon, mi-chien, l’animal remue la queue, se gratte avec la patte arrière, se lèche la patte avant, hoche la tête avec circonspection devant un objet qu’il ne connait pas, terrasse un scorpion, au son des tambours et cymbales. Pour avoir une année chanceuse, les gens mettent un billet dans sa gueule et reçoivent un salut et un petit sac de riz ou un bonbon en échange.












Les rues envahies d'étals de nourritures aux odeurs alléchantes.











Le personnel des restaurants se met lui aussi à l'heure chinoise.


Trois pépettes; on remarquera que celle de gauche est un lady-boy.






Retrouvailles avec Laure, journaliste habitant à Bangkok. On peut être journaliste et craquer pour un porte-bonheur de l'année du singe.
Ces retrouvailles nous rendent même un peu gagas...








Ambiance joyeuse, festive, à éviter cependant pour les phobiques de la foule ! Là, pour la première fois après ces quelques jours, j’ai aimé Bangkok et son désordre...

https://youtu.be/VbJpkm6ZQn4

https://youtube/JX7qpMajBWI


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire