Wwoof autour du monde

C'est l'histoire d'une journaliste qui va se nettoyer les neurones durant un an en faisant du wwoofing autour du monde.

Pour ceux qui ne connaissent pas, wwoofing: willing workers on organic farms, c'est-à-dire aider des agriculteurs bio et en échange être logé et nourri.

Pourquoi du wwoofing? Parce qu'il combine tout ce que j'aime: la nature, le grand air - ah, les mains dans la terre, finir sa journée crottée - les voyages, les rencontres... Et surtout, je n'avais pas envie de "voyager pour voyager", mais trouver un fil conducteur et apporter ma petite contribution à une autre façon d'envisager notre monde.

Attention! Ce n'est pas un travail journalistique que je fais ici, je ne prétends pas à l'exactitude, mais au partage de ce que je vis. Pour le plaisir, simplement...

vendredi 18 mars 2016

Chiang Mai, la vie grâce à Arlhan

Il est toujours intéressant de voir combien il est difficile de quitter un lieu. Quitter Happy Healing Home n’a pas fait exception à la règle. Le matin de mon départ, je me suis retrouvée au bord de la route à attendre le bus et à espérer qu’il ne passe pas pour rebrousser chemin Dans chaque endroit on recrée un mini-cordon ombilical… Puis le songtaew (pick-up/bus) jaune est apparu au bout de la route, je suis montée dedans, et là le cordon s’est coupé : je ne quittais plus un lieu, je partais pour de nouvelles aventures.

C’est ainsi qu’entre Happy Healing Home et la ferme de Wat et Poh Layao, mon étape suivante, j’ai passé quelques jours à Chiang Mai et Pai : Chiang Mai a été un exemple type du fait qu’aimer un endroit ou pas tient à peu de choses, la guesthouse où on loge, par exemple. Deux jours dans une guesthouse au personnel type bouledogue ne m’a pas encouragée à aimer Chiang Mai. Heureusement le hasard de balades dans les petites rues m’a fait découvrir Arlhan et sa guesthouse, chez qui on se sent comme chez une amie. La maison de bois, traditionnelle, le sourire d’Arlhan, les clients qui discutent entre eux, le diner qu’on partage, les soirées idem…

Arlhan et Alex, canadien si je me souviens bien, cuisiniers attitrés du repas en commun.


Sa guesthouse a un charme fou, avec son côté de bric et de broc.




Merci Arlhan, que la vie te soit belle...


Grâce à elle, Chiang Mai que je n’avais pas aimé au début – trop chaud, trop étouffant – est devenu un coup de cœur. Une ville qui bruisse de culture, où l’on peut prendre des cours de thai, de massage, de yoga, de méditation, où l’on trouve des cafés où il fait bon rester et savourer un shake de noix de coco, de papaye ou de pastèque. J’ai eu le plaisir – hélas trop court, une heure – d’aller à un « monk chat » discussion avec des moines bouddhistes désireux de parfaire leur anglais. Bon, les miens parlaient très mal anglais, mon apprentissage des préceptes de base du bouddhisme laisse donc à désirer, mais je les ai écoutés tandis que le soir tombait et que d’autres moines psalmodiaient des mantras dans le temple… avant de tomber sur Rachel, une Sélestadienne. Pour les initiés : Rachouille, de Zone 51. Le monde est petit, hein…

Scène de rue.


Au détour des ruelles de Chiang Mai, on peut tomber sur des trésors cachés...

Ou savourer un jus de pastèque au calme. ici...

Ou là...


Mémorable surtout, la soirée où nous sommes passés du jazz club dans la vieille ville – là où, grosso modo, tous les touristes restent - avec un excellent groupe jazz-salsa, au lieu de rendez-vous de la jeunesse thai, dans la ville nouvelle, où jamais nous ne serions allés si Arlhan ne nous y avait pas emmené : paillettes, jeux de lumière, lady-boys, lady Gagas, Madonnas et jeunesse hystérique… Merci Arlhan ! Un amour, j'espère qu'elle ne tombera jamais sur des clients qui abuseront de sa gentillesse.

Jazz salsa pour commencer la soirée...

Puis paillettes, danseuses/danseurs et simili Madonna et Lady Gaga avec la jeunesse thai pour finir la soirée.


https://youtu.be/2Peyjgs_b8w

https://youtu.be/Hins5UJwnds

Le marché nocturne a également dit été une expérience fort intéressante, à s’écraser les pieds entre occidentaux et Chinois autour des stands d’artisanat et de cuisine. Goûté à cette occasion à quelques insectes grillés (pas de photos hélas, le vendeur ne voulait pas) : les sauterelles, pas mauvais mais les élythres grattent le fond de la gorge ; les criquets, le même goût sans gratter ; ma préférence a été pour les vers à soie, petites friandises.

Chinois et occidentaux se pressent à ce marché nocturne.

Cuisine d'une des ethnies peuplant les alentours de Chiang mai.



Sculpteur sur savon.



Il est possible de se faire faire un simili tatouage.

                       

A l'heure de fermeture du marché, ballet nocturne des songtaews pour ramener tout le monde à sa guesthouse ou son hôtel.



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