Wwoof autour du monde

C'est l'histoire d'une journaliste qui va se nettoyer les neurones durant un an en faisant du wwoofing autour du monde.

Pour ceux qui ne connaissent pas, wwoofing: willing workers on organic farms, c'est-à-dire aider des agriculteurs bio et en échange être logé et nourri.

Pourquoi du wwoofing? Parce qu'il combine tout ce que j'aime: la nature, le grand air - ah, les mains dans la terre, finir sa journée crottée - les voyages, les rencontres... Et surtout, je n'avais pas envie de "voyager pour voyager", mais trouver un fil conducteur et apporter ma petite contribution à une autre façon d'envisager notre monde.

Attention! Ce n'est pas un travail journalistique que je fais ici, je ne prétends pas à l'exactitude, mais au partage de ce que je vis. Pour le plaisir, simplement...

lundi 19 octobre 2015

Le soutien contre le ras le bol

Peut etre que je me repete, je ne sais, les joies des cyber centres d Amerique centrale font que je n ai pas vraiment le temps de verifier et de fignoler ce que j ecris, donc, vous me pardonnerez si je radote...

Bref, depuis un mois, ce funeste soir du 18 septembre a Granada, j ai navigue entre desespoir, ras le bol et heureusement moments de repit, a San Juan del Sur, Ometepe, et bien sur El Yunque, mais ca je l ai deja ecrit... Cela dit, les crises de larmes de ras le bol ont ete helas tres nombreuses....


Scrats et sa noisette


Le dernier coup - c est pas vrai, ca, je les accumule! - a ete lorsque j ai du de nouveau demander un transfert d argent puisque j en suis toujours au meme point, pas de carte, pas de possibilite de puiser dans mon mirifique compte en banque... Je me sens un peu comme Scrats de l Age de glace, qui voit sa noisette  mais ne peut jamais l atteindre. M ouais, Scrats, l image me plait, c est exactement ca... Donc, quand j ai voulu retirer l argent que ma soeur venait de m envoyer par Western Union, les banques de Flores, au Guatemala, ont refuse. Explication, un schmilblick informatique avait mis deux fois mon nom de famille. Du coup, les indications n etaient pas une copie conforme de mon passeport.

Chaque banque m a renvoyee vers une autre... Et comme la famille chez qui j avais travaille dans la semaine m avait vue comme un distributeur d argent sur pattes - Francisca tu vas acheter ca, Francisca tu as vu, il manque une pedale au velo, ca coute du pognon, le tout en me fixant et en frottant le pouce et l index histoire que je comprenne bien... - je n avais plus rien. Panique de nouveau, se voir coincee au Guatemala sans possibilite d y retirer de l argent, mais sans possibilite non plus de le quitter, le cercle vicieux.

Chercher en catastrophe un nouveau cyber centre, envoyer un nouveau SOS sur Facebook, pleurer de rage, de ras le bol mais aussi de soulagement en voyant les echanges sur FB puis en recevant un appel de ma soeur. J espere que ce transfert sera le dernier, qu il me permettra de tenir jusqu a mon retour a Managua et, je l espere, mes cartes de credit a l ambassade... On peut toujours rever...

Une foule de petits gestes bienvenus


Dans tous ces malheurs j ai tenu grace au soutien moral des gens sur FB ou par mail, grace a l aide financiere de ma famille, de mon ex Herve - c est chouette de rester amie avec son ex -, de Mathieu, un Francais de Tahiti rencontre au Nicaragua, grace a l aide technique des amis - ce sont eux qui ont oeuvre et oeuvrent encore pour acheter en France ordi, appareil photo et smartphone et les envoyer a Tahiti car sans carte de credit je ne peux evidemment pas les commander, hin, hin... - et aussi grace aux petits gestes d une foule de gens ici, ne serait ce que pour me preter leur ordi afin de m eviter les cyber centres et leurs ordis gateux.

Je vais essayer de les citer, qu ils m excusent si j en oublie... A Granada, une jeune Suissesse, puis une Americaine qui voyage depuis six ans, ainsi qu un couple franco-nicaraguayen vivant a Granada. Dans l ashram de San Juan del Sur, Dana. Julien et Ana, lui bourguignon, elle du Wisconsin, a la laguna de Appoyo pres de Granada. Les gens de Little Morgan s sur l ile d Ometepe. Adi du Pandora hostel a Managua, fort embetee du vol qui s etait produit dans le dortoir de l hotel.

S y ajoute le coup de main financier de Daniela, d Italie, et Jessie, de l Idaho, a Flores pour m aider a payer l entree a Tikal, le celebre site archeologique maya. La encore, crise de larmes de ras le bol  en decouvrant dans le minibus nous y amenant que ce que  l association ou je travaille m avait fait payer - entre parenthese deux fois plus cher que les autres - ne comprenait pas le prix d entree, ce qu elle ne m avait pas dit... Et que ce prix d entree, je ne pouvait pas le payer...

A tous ceux la, je dis  MERCI!!!!

1 commentaire:

  1. Eh ben... j'espère maintenant que tout ces soucis sont derrière toi ☺ bisous

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