Wwoof autour du monde

C'est l'histoire d'une journaliste qui va se nettoyer les neurones durant un an en faisant du wwoofing autour du monde.

Pour ceux qui ne connaissent pas, wwoofing: willing workers on organic farms, c'est-à-dire aider des agriculteurs bio et en échange être logé et nourri.

Pourquoi du wwoofing? Parce qu'il combine tout ce que j'aime: la nature, le grand air - ah, les mains dans la terre, finir sa journée crottée - les voyages, les rencontres... Et surtout, je n'avais pas envie de "voyager pour voyager", mais trouver un fil conducteur et apporter ma petite contribution à une autre façon d'envisager notre monde.

Attention! Ce n'est pas un travail journalistique que je fais ici, je ne prétends pas à l'exactitude, mais au partage de ce que je vis. Pour le plaisir, simplement...

mercredi 14 octobre 2015

Destination Guatemala, interessant....

Eh bien voila, après le Nicaragua, je suis donc partie pour le Guatemala, où je devais aller wwoofer auprès de l'association Buenas Cosas, à Flores, dans le nord est du Guatemala.


Un sacré trajet pour y aller! Comme je l'avais dit dans un précédent article, j'avais le choix entre le trajet le plus court, par le Honduras, mais réputé dangereux pour ses attaques par des bandes armées (des Anglais rencontrés à Ometepe m'avaient d'ailleurs parle des hommes plantés au milieu de la route avec une pelle ou autre pour arrêter le bus, et le chauffeur slalomant comme un malade pour les éviter, puis faisant la pause dans un village perdu au milieu de nulle part car le lieu prévu pour la pause n'était pas sûr...) et le trajets plus sûr mais plus long, par le Salvador et Guatemala Ciudad.

Surprises...


Vu ce qui m'était arrive, je n'avais pas le courage de prendre le chemin dangereux, je me suis donc farci Managua - San Salvador, 11 heures de route, dormir à San Salvador car rouler la nuit reste peu prudent, puis 5 heures jusqu'a Guatemala, et 11 heures jusqu'a Flores.... Il a quand même fallu traverser le Honduras en partie. Surprise! C'etait mimi comme tout, visiblement plus riche que le Nicaragua, avec des maisons en briques et des toits en tuiles au lieu de la tôle ondulée. Apres, peut être que le sud ouest du Honduras est un lieu calme, je ne sais pas...

San Salvador, autre surprise: une ville moderne, quasi américaine, un centre ville riche. J'ai passé la soirée dans un centre commercial - lieu de restaurants tout a fait occidental. N empêche que j 'n suis partie a 21 h, car là aussi les rues sont dangereuses le soir...

Guatemala Ciudad: encore plus la surprise. La aussi un centre ville moderne (bon, OK, moderne et riche en comparaison de Managua, hein...) alors que le Guatemala est avec le Nicaragua le pays le plus pauvre d Amérique centrale. Du petit peu que j'ai vu, j'ai aimé (de toute façon, tout vaut mieux que Managua), un peu de vieille ville, du monde qui flânait dans les rues, pas de chaleur étouffante...

 

Heureusement qu il y a des gens normaux


Apres, il reste que c'est usant de devoir en permanence faire attention, pas seulement à ses affaires, mais à tout. Comment aurais-je pu penser qu'au bureau de la ligne de bus, le gars essaierait de me voler sur le prix du trajet? C est un bureau d'une ligne de bus pullman, pas un chicken bus!!! Du coup, j y suis retournée avec un grand sourire pour lui faire remarquer qu'il m avait trompée sur le prix. Il a fait la gueule, c est sûr, mais comme un collègue était à coté, j ai gagne... Enfin, presque, il ne m'en a rendu qu une partie, mais vu sa mauvaise humeur, je n avais pas envie que les choses tournent mal. Que je le veuille ou non, je suis une gringa, donc riche, et personne ne pleurera sur mon sort ici si j'ai un problème... Heureusement, il y a les gens normaux, ceux que je rencontre dans la rue, l'homme âgé qui s'inquiète de savoir si j'ai trouvé le lieu que je cherche, le jeune père de famille qui s'excuse car je ne trouve pas de poubelle dans la rue, les dames du comedore où je mange une soupe de pieds de boeuf (délicieuse) et qui sont adorables...
Le petit bouiboui ou j ai mange une excellente soupe de pieds de boeuf a Guatemala Ciudad.



J'aime les Anglais bourrés!


Le trajet Guatemala Ciudad vers Flores, indiqué comme 8 heures de route, s'est transforme en 11 heures de route. Avec un arrêt intéressant, une inspection du bus non pas pour y trouver des armes ou de la drogue, mais des fruits. Le Guatemala est envahi par la mouche de Méditerranée, et les fruits pouvant y être lies sont strictement réglementés. Comme quoi, nos bestioles aussi peuvent être des envahisseurs, il n y a pas que la renouée du Japon ou le frelon asiatique.

Bref, arrivée a Flores a 1 heure au lieu de 10 h, et donc l'hôtel où je devais aller était fermé. La, j'ai craqué, j'en avais vraiment marre, marre, marre... Une heure du matin seule en Amérique centrale, ce n'était vraiment pas une chose qui me réjouissait... J ai beni quatre Anglais bourrés qui retournaient à leur hotel car du coup je les ai accompagnés... Ouf, un dortoir pour backpackers a 7 $, la sécurité, le confort...
Los Amigos a Flores, ou j ai passe une nuit grace a mes quatre Anglais bourres.... Merci a eux, ils m ont sauvee!

Los Amigos, toujours,,, Ambiance typique backpackers.

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