Je me rends compte que mon article précédent a inquiété des
gens. Non non ! Je n’ai plus le syndrome du chat déplacé ! Celui-ci
n’a duré qu’un tout petit jour, et encore… Comment voudriez-vous qu’on reste grognon
quand on est à New York ?
Car si la formule est
bateau, elle convient tellement bien que ce n’est pas la peine de se triturer les méninges pour en chercher une
autre : New York, « the place
to be » « the city that doesn’t sleep », oh oui ! Dans quel
autre endroit au monde qu’à Time Square
pourrait-on voir un Batman sur le retour réprimant un baillement et réajustant
élégamment son entrejambe avant d’aller au turbin faire ses séances de photos
avec les touristes, ou le Chat Potté traverser la rue en courant pour ne pas se
faire écrabouiller par les taxis, la queue maintenue en l’air par un fil
invisible tressautant derrière lui ?
Le plus fascinant dans cette ville, c’est d’aller dans ses
rues au hasard, avaler le spectacle permanent qui s’offre aux yeux, la foule,
la faune, les occupants, ceux qui y habitent, ceux qui y travaillent, ceux qui
y visitent, ceux qui sont pressés, ceux qui le sont moins… Vous pouvez vous
habiller comme vous voulez, du plus élégant au plus cromagnonesque, voire à la
meringue chantilly dans certains cas, personne ne s’en offusquera ; en ces
journées chaudes et humides où les ondées se succèdent, les femmes portent robe
légère et bottes en caoutchouc avec une très belle allure.
Juste pour le plaisir, une petite image du métro. Traduction: "Ducon, arrête le truc des jambes écartées. C'est simplement pour une question de place... "
Le problème est : que faire avec une seule journée
devant moi ? Ce mercredi je saute en effet dans le Greyhound bus, une
journée de voyage jusqu’à Montréal puis Coockshire, où je dois rejoindre Lucie
Durocher et sa ferme. Après tout, ce tour du monde est en wwoofing, pas en
visite urbaine…
Donc, une journée à NYC ?
Hey Babe, take a walk on the Highline… La
Highline est un lieu fantastique : une ancienne ligne de train aérien à
l’ouest de Manhattan a été transformée en promenade et on a laissé la nature y
reprendre ses droits. L’enfilade de verdure serpente entre les immeubles et les
parkings à étages, je papote avec Roberto, salarié de
l’association qui a créé la Highline, tout
heureux de me raconter son histoire. Flâner ici avant de replonger dans la
foule, quel plaisir…
Mémorial du 11 septembre, ferry
vers Staten island (gratuit, car c’est un
transport en commun pour les habitants de l’ile, pas un ferry de visite mais
les touristes comme moi représentent bien la moitié de ses utilisateurs) pour
voir la skyline de Manhattan – raté, il pleut, le One World Trande Center est
perdu dans les nuages – et re-bain de foule à Grand Central, la gare de New
York construite dans les années 30. Un lieu que j’adore : le rez-de-chaussée
est dévolu à la gare - normal, hein.. – mais le sous-sol est dédié à la
nourriture. Et là, il y a tout, mais vraiment tout pour que les banlieusards
puissent se rassasier : stands de poulets frits, de sandwichs, de plats
mexicains, indiens, thaïe, italiens, patisseries géantes, jus de légumes,
hamburgers, et même bar à huitres dans un magnifique caveau décoré de
mosaïques. J’en prends plein les yeux en sirotant un excellent jus de légumes
et un hamburger de chez Shake shack. Maman que c’est bon…
Et pour terminer, savourer la tiédeur du soir à Bryant park avant de retourner à regret dans mon logis du Queens. J'aurais bien envie de continuer l'air de "the city that doesn't sleep", moi...
et bien c'est bien! Tu as eu le temps de voir des choses quand même! c'est cool :)
RépondreSupprimerBises @ bientôt
Génial!! Si un jour tu écris un roman, je ferai la queue chez le libraire pour être la première!! Quel talent d'écrivain ;) hâte de lire tes prochaines aventures ! bisous !!
RépondreSupprimerIl faudra alors aussi UN premier : allez le RV est pris chez Wachenheim ?!!..
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