Wwoof autour du monde

C'est l'histoire d'une journaliste qui va se nettoyer les neurones durant un an en faisant du wwoofing autour du monde.

Pour ceux qui ne connaissent pas, wwoofing: willing workers on organic farms, c'est-à-dire aider des agriculteurs bio et en échange être logé et nourri.

Pourquoi du wwoofing? Parce qu'il combine tout ce que j'aime: la nature, le grand air - ah, les mains dans la terre, finir sa journée crottée - les voyages, les rencontres... Et surtout, je n'avais pas envie de "voyager pour voyager", mais trouver un fil conducteur et apporter ma petite contribution à une autre façon d'envisager notre monde.

Attention! Ce n'est pas un travail journalistique que je fais ici, je ne prétends pas à l'exactitude, mais au partage de ce que je vis. Pour le plaisir, simplement...

jeudi 18 juin 2015

Take a walk on the Highline



Je me rends compte que mon article précédent a inquiété des gens. Non non ! Je n’ai plus le syndrome du chat déplacé ! Celui-ci n’a duré qu’un tout petit jour, et encore… Comment voudriez-vous qu’on reste grognon quand on est à New York ?

 Car si la formule est bateau, elle convient tellement bien que ce n’est pas la peine de  se triturer les méninges pour en chercher une autre :  New York, « the place to be » « the city that doesn’t sleep », oh oui ! Dans quel autre endroit au monde  qu’à Time Square pourrait-on voir un Batman sur le retour réprimant un baillement et réajustant élégamment son entrejambe avant d’aller au turbin faire ses séances de photos avec les touristes, ou le Chat Potté traverser la rue en courant pour ne pas se faire écrabouiller par les taxis, la queue maintenue en l’air par un fil invisible tressautant  derrière lui ? 

Le plus fascinant dans cette ville, c’est d’aller dans ses rues au hasard, avaler le spectacle permanent qui s’offre aux yeux, la foule, la faune, les occupants, ceux qui y habitent, ceux qui y travaillent, ceux qui y visitent, ceux qui sont pressés, ceux qui le sont moins… Vous pouvez vous habiller comme vous voulez, du plus élégant au plus cromagnonesque, voire à la meringue chantilly dans certains cas, personne ne s’en offusquera ; en ces journées chaudes et humides où les ondées se succèdent, les femmes portent robe légère et bottes en caoutchouc avec une très belle allure.
 
Juste pour le plaisir, une petite image du métro. Traduction: "Ducon, arrête le truc des jambes écartées. C'est simplement pour une question de place... "


  

Le problème est : que faire avec une seule journée devant moi ? Ce mercredi je saute en effet dans le Greyhound bus, une journée de voyage jusqu’à Montréal puis Coockshire, où je dois rejoindre Lucie Durocher et sa ferme. Après tout, ce tour du monde est en wwoofing, pas en visite urbaine… 

Donc, une journée à NYC ? Hey Babe, take a walk on the Highline…  La Highline est un lieu fantastique : une ancienne ligne de train aérien à l’ouest de Manhattan a été transformée en promenade et on a laissé la nature y reprendre ses droits. L’enfilade de verdure serpente entre les immeubles et les parkings à étages, je papote avec Roberto, salarié de  l’association qui a créé la Highline, tout heureux de me raconter son histoire. Flâner ici avant de replonger dans la foule, quel plaisir…


Mémorial du 11 septembre, ferry  vers Staten island (gratuit, car c’est un transport en commun pour les habitants de l’ile, pas un ferry de visite mais les touristes comme moi représentent bien la moitié de ses utilisateurs) pour voir la skyline de Manhattan – raté, il pleut, le One World Trande Center est perdu dans les nuages – et re-bain de foule à Grand Central, la gare de New York construite dans les années 30. Un lieu que j’adore : le rez-de-chaussée est dévolu à la gare - normal, hein.. – mais le sous-sol est dédié à la nourriture. Et là, il y a tout, mais vraiment tout pour que les banlieusards puissent se rassasier : stands de poulets frits, de sandwichs, de plats mexicains, indiens, thaïe, italiens, patisseries géantes, jus de légumes, hamburgers, et même bar à huitres dans un magnifique caveau décoré de mosaïques. J’en prends plein les yeux en sirotant un excellent jus de légumes et un hamburger de chez Shake shack. Maman que c’est bon…

Et pour terminer, savourer la tiédeur du soir à Bryant park avant de retourner à regret dans mon logis du Queens. J'aurais bien envie de continuer l'air de "the city that doesn't sleep", moi...











3 commentaires:

  1. et bien c'est bien! Tu as eu le temps de voir des choses quand même! c'est cool :)
    Bises @ bientôt

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  2. Génial!! Si un jour tu écris un roman, je ferai la queue chez le libraire pour être la première!! Quel talent d'écrivain ;) hâte de lire tes prochaines aventures ! bisous !!

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    1. Il faudra alors aussi UN premier : allez le RV est pris chez Wachenheim ?!!..

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