Wwoof autour du monde

C'est l'histoire d'une journaliste qui va se nettoyer les neurones durant un an en faisant du wwoofing autour du monde.

Pour ceux qui ne connaissent pas, wwoofing: willing workers on organic farms, c'est-à-dire aider des agriculteurs bio et en échange être logé et nourri.

Pourquoi du wwoofing? Parce qu'il combine tout ce que j'aime: la nature, le grand air - ah, les mains dans la terre, finir sa journée crottée - les voyages, les rencontres... Et surtout, je n'avais pas envie de "voyager pour voyager", mais trouver un fil conducteur et apporter ma petite contribution à une autre façon d'envisager notre monde.

Attention! Ce n'est pas un travail journalistique que je fais ici, je ne prétends pas à l'exactitude, mais au partage de ce que je vis. Pour le plaisir, simplement...

samedi 20 juin 2015

Bienvenue chez Lucie!




Merci à Diana ! C’est principalement le commentaire de cette wwoofeuse qui m‘a donné envie de commencer mon tour du monde chez Lucie Durocher – nom officiel, « la Ferme paysanne RDF, des poulets tout en nature et aussi des petits cochons » - à Cookshire, au Québec. Et franchement, je ne le regrette pas… Chez Lucie, on se sent bien, tout simplement BIEN.

Ceux qui me connaissent savent combien je peux parfois (parfois souvent…) être stressée comme une pile électrique, eh bien sitôt arrivée chez Lucie, pouf ! le stress s’est envolé, loin, très loin… C’est comme si j’étais, comment dire, chez moi. Comme le dit Bradley, un jeune qu’elle héberge, « chez Lucie, c’est magique. »

C’est sûr, les adeptes des lieux bien rangés feraient une drôle de tête en arrivant ici, car on est dans une joyeuse ménagerie : trois garçons – Guillaume (parti avec une bande de potes et de chiens faire la saison des cerises en Colombie britannique), Alexandre, Christian – plus Bradley donc, trois chiens, quatre chats, et les wwoofers au nombre variable, tout cela se bouscule dans la bonne humeur dans la maison.

Côté wwoofers, nous sommes quatre actuellement : Robin, de Colombie britannique, qui wwoofe depuis plusieurs mois car il a envie d’avoir un jour sa propre ferme, Evan et Harper, de Rhode Island - elle étudiante en neurologie, lui en anthropologie - et c’est leur première expérience de wwoofing, et moi bien sûr.

Pour le moment, notre travail a consisté principalement à désherber le potager. En effet, à cause de pluies intenses, les plantations ont pris trois semaines de retard, du coup seuls l’ail et l’oignon sont en terre, il faut urgemment préparer le reste. J’ai déjà attrapé mon premier coup de soleil, au bas du dos : quand on est penché sur la terre, difficile de garder le t-shirt et le pantalon collés l’un à l’autre… Nous avons aussi fait deux marchés – la saison commence – dont l’un aujourd’hui à Melbourne. Melbourne Québec, comme Paris, Texas. D’ailleurs, il y a Strasburg (sans « o ») sur la côte Est des Etats-Unis, dans le pays Amish.

Très sympa en tout cas le marché de Melbourne, l’occasion de papoter à droite et à gauche, c’est incroyable comme les gens sont chaleureux, ouverts. Pour s’amuser, les Québecois disent parfois que les Français parlent avec la bouche en cul-de-poule, avec un accent pincé ( ici, c’est nous qui avons un accent, pas eux), et quand je vois les Québecois, je me dis qu’il n’y a pas que l’accent qui est pincé chez nous !!
Bref, pour le moment,mon tour du monde ne pouvait pas mieux débuter...

Séance musculation pour les garçons avec le van embourbé. Désolée, je n'ai pas encore eu le temps de prendre des photos...


 Lucie et Robin payent de leur personne...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire